GARAY,
Santiago, dit Santi (Santiago de
Cuba 1930-2008)
Santiagoi est un parent de Sindo GARAY et il grandit dans l’univers de la trova santiaguera. Santi n'a pas étudié la musique mais aime chanter et à seize ans le conjunto « Las MARAVILLAS de BELTRÁN » l’engage comme voix aux côtés de Geronimo IBARRA, Ibrahim FERRER et de Caridad HIERREZUELO, Inaudis PAISÁN et Isidoro BELTRÁN, trompettes, René PEREZ, piano.... Avec cette formation il joue dans la région et réalise des tournées dans tout l'Oriente, partageant même la scène avec Celia CRUZ et Bienvenido GRANDA lors d’un concert de la “SONORA MATANCERA” à Santiago de Cuba quelques mois après son entrée dans la Maravilla. C’est avec cette formation qu’il inaugure et anime le Club San Pedro del Mar. |
En 1952 Santi GARAY rejoint une autre formation santiaguera, l’orchestre de Pancho PORTUONDO - en réalité l'ancien orchestre de Mariano MERCERON qui est resté a Mexique- avec qui il reste sept années et parcourt toute l'île interprétant Son, Bolero, Guaracha.... Il excelle dans le bolero au point d 'être appelé El bolerista de Oriente. Il enregistre avec Pancho. Santi commence alors à chanter à Santiago de Cuba sur la Cadena Oriental de Radio puis sur la CMKC. Il rejoint aussi fréquemment l’orchestre de « Chepín » en 1954 pour des émissions radiophoniques sur CMKR.
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Avec la Révolution et son statut de musicien professionnel Santi prend son indépendance et comme soliste parcourt l’île, chantant sur de nombreuses scènes depuis le Tropicana de la capitale jusqu’au Rancho Club et au Club San Pedro de sa ville natale en passant par le Capri, le Riviera, le Las Vegas, le Palermo à La Havane ; le Caribe à Camagüey, le Guacanayabo de Manzanillo. Il passe dans les grands théâtres, le Sauto de Matanzas, le Terry de Cienfuegos, América de La Havane... Comme compositeur il se distingue avec plusieurs titres "Oriente mi Son", " Mueve la cinturita", " Que pena me da tu caso"... |
Santi Garay "Te Felicito Amor, Te Felicito ", Orquesta Siboney. ..>>> ... |
Santi lors des Encuentros de Cuba Danzón. 2003. |
Au cours des dernières années de la décennie Santi GARAY reste un des piliers de la Casa de la Trova où il chante encore en 2008 lorsque sur la scène du Salón de los Grandes il s’écroule victime d’une attaque cérébrale dont il ne se relève pas. |
© Patrick Dalmace
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